La réalité augmentée vous facilite la vie
Quand vous vous lancez dans une explication auprès du patient, ça frise parfois la comédie.
Vous voulez vraiment lui décrire au mieux les résultats futurs de son opération, vraiment!
Alors vous y allez d’explications en schémas – plus ou moins esthétiques, il faut l’avouer -, et plus ou moins ressemblants aussi.
Rien que dessiner une dent, c’est parfois la mer à boire (pour ceux qui ont vraiment vraiment oublié d’être artistes).
… Et le dessin final donne parfois tout sauf envie.
Heureusement, le patient a confiance en vous.
Vous vous prenez un « Bon… S’il faut de toute façon en passer par là… »
… Et vous programmez une date.
Non loin de là, dans un univers parallèle – ou dans un cabinet futuriste -, votre confrère obtient quant à lui un « Ouahou ! Canon ! On commence quand ? » (Ce qui est quand même beaucoup plus stimulant pour se mettre au travail).
Son secret? La réalité augmentée.
Elle commence à s’installer sérieusement dans les cabinets dentaires.
Et en plus de donner envie au patient, elle vous facilite la vie à tant d’égards qu’il serait vraiment dommage de ne pas s’y intéresser.
Petit point sur cet indispensable de demain.
Visualiser le futur
Imagerie par connexion directe à la panoramique 2D ou 3D Cone Beam, aide au forage assisté pour la pose d’implants dentaires… Si vos ancêtres (dentistes) entendaient ces mots, ils vous prendraient clairement pour E.T.
Mais ce vocabulaire fera bientôt partie de votre quotidien – si ce n’est pas déjà le cas.
L’idée générale de la réalité augmentée, c’est de rendre l’image virtuelle plus belle que celle que vous voyez en réalité.
Un peu comme si vous enfiliez des lunettes aux verres teintés roses.
Un peu comme si vous aviez un petit coup dans le nez.
L’image est belle, parce qu’elle représente précisément le résultat qu’on souhaite obtenir à l’issue de l’intervention. On commence par un scan 3D, puis on change ce qu’on veut : on ajoute de la blancheur, on réduit les espacements, on élimine les chevauchements en rectifiant l’alignement ou on aiguise la pointe des canines…
On fait ce qu’on veut.
Et surtout, on fait saliver le patient qui visualise avec envie la dentition de ses rêves. Celle que vous allez lui servir sur un plateau d’argent!
Image à l’appui, les questions que le patient se pose lui viennent aussi plus facilement à l’esprit car l’opération devient plus concrète. Le fait d’avoir un support visuel aussi précis l’aide à les formuler. L’occasion, aussi, d’apaiser d’éventuelles angoisses.
Jusque-là, avant de subir une intervention, il se demandait plutôt à quelle sauce il allait être mangé. Votre charabia, il l’écoutait plus ou moins attentivement en fronçant les sourcils ou en arborant une expression béate. Il saisissait des bribes par-ci par-là, scrutait votre schéma d’un œil dubitatif…
Maintenant, il peut carrément prendre part à la conversation !
C’est quand même plus sympa d’aborder l’opération avec un patient heureux qui a l’air de vous remercier avant même que vous ayez commencé. Vous vous sentez un peu l’âme d’un magicien.
Autre atout de cette technologie: elle peut servir la formation initiale des étudiants et la formation continue des dentistes.
Focus sur le Moteur de Réalité Augmentée Kapanu
… Ou « Kapanu Augmented Reality Engine ».
Avec ce logiciel, on peut carrément superposer des designs dentaires sur les enregistrements du patient, en temps réel et alors même qu’il est en mouvement !
On peut aussi s’amuser avec des modèles de restauration dentaire en 3D, ou avec des modèles de dents que vous importerez depuis la bibliothèque.
Quant aux échanges avec le patient, ils seront encore plus pointus. Il pourra vous poser des questions précises et même vous questionner sur telle ou telle dimension… Même s’il y a peu de chances qu’on entre dans des débats purement mathématiques… On ne sait jamais! Le patient d’aujourd’hui veut de l’info à n’en plus finir et ça ne va pas vraiment en s’arrangeant. Eh bien, il aura de quoi satisfaire sa curiosité!
S’il a besoin d’explications poussées, vous pourrez ajouter tout un tas d’informations numériques à l’image et le satisfaire ou le rassurer avec des dimensions, des traits, des flèches ou bien ce que vous voulez.
Vous faites partie des anti-geek et des horripilés de la technologie ? Réfléchissez! Il est peut-être temps de vous y mettre. L’occasion de sauter le pas. Ca vous facilitera aussi le quotidien. Car on est au XXIe siècle, l’époque où les machines ne font pas que vous proposer de jolies choses mais où elles vous mâchent aussi un peu le travail.
Planifier une intervention deviendra un vrai jeu d’enfants. Avec moins de surprises à la clé. Avec la réalité augmentée, les choses deviennent plus simples pour vous, plus cadrées.
Et on ne parle même pas de l’échange facilité avec le prothésiste… Transmettez-lui l’image:
il saura exactement ce dont vous avez besoin !