
Tuer des zombies crée du lien
Avoue. Toi aussi tu t’es déjà demandé ce que tu ferais en cas d’attaque de zombies.
Si t’oserais vraiment leur planter l’poignard dans l’œil, à ces trouducs.
Si tu la jouerais plus tranquille… sur la réserve… tapi dans ton bunker.
Avec tes boîtes de conserves.
En attendant que ça passe.
Que tous les morts re-meurent. (Mais ça peut prendre des plombes.)
Oui, tu t’es déjà questionné plusieurs fois, et tu n’es pas le seul.
La question ne se pointe pas forcément comme ça le matin au réveil, ni devant la machine à café. Au travail, c’est pas non plus le sujet privilégié des pauses clopes : « eh, salut ! ça va ? Bon week-end ? Et sinon tu te sentirais de tuer un zombie dans la vie ? »
Non. La question ne se pointe pas comme ça. Plutôt après des heures passées à mater Walking Dead ou à souder Resident Evil comme un Geek.
Pourtant, apprendre à tuer des zombies, ça peut vraiment être un super atout pour l’entreprise.
Si, si. En tout cas, c’est ce qu’ont du se dire les agences 10torsions, Et pourquoi pas ou encore MyLodgeEvent. Des agences spécialisées dans l’évènementiel.
L’attaque des zombies compte parmi leurs évènements de Team Building.
Souder l’équipe
La peur, le danger, ça soude un groupe. Et pas qu’en présence de zombies. On a vu ça dans une multitude de situations…
Dans Lost, tiens. Quand il faut faire face à la puissance des éléments alors qu’on est paumé sur une île déserte, être soudé à un groupe, ça aide. Surtout quand on est le flippé de la bande.
On l’a tous vécu dans nos tripes, ce lien sacré qui naît comme par magie pour la survie entre des gens qui ne pouvaient pas se sentir. Sawyer et Jack. Jack et Locke (ok, entre eux ça finit mal. On n’a pas dit non plus que le danger soudait à vie).
Mais quoi de mieux que l’objectif commun de la survie pour lier solidement des personnes entre elles, même pour quelques temps seulement ?
Le temps de la réalisation d’un objectif…
Le temps d’un projet.
Et c’est exactement l’objectif du Team Building : rassembler, créer du lien, améliorer la cohésion entre les membres d’une équipe de travail.
Alors là, l’affaire devient crédible.
(Re)découvrir l’autre
Devant l’adversité des zombies, c’est bien connu, on communique différemment. Plus librement. Personne (a priori) n’a du surmonter ça auparavant. Alors on prend le temps de s’écouter, on se fait peut-être davantage confiance.
On s’organise, on se coordonne.
Il s’agit quand même de survie.
Et pour atteindre cet objectif, on fait comme d’habitude : on s’attache à connaître le produit. Sauf que cette fois, le produit à sauver, c’est l’humain. L’activité incite alors à mieux comprendre l’autre, en cernant le tempérament de chacun : qui est intrépide ? Qui est prudent ? Qui prend des initiatives ? Qui suit avec facilité, qui se révèle dans la difficulté ?
L’idée, c’est d’intégrer les particularités de chacun et de surfer sur les complémentarités.
Là, tout de suite, pour la survie du groupe.
Et ensuite, pour réussir à travailler ensemble de façon plus fluide.
L’humour rend complices
Quand l’humour se mêle au frisson, c’est encore mieux.
C’est un fait : quand on s’est vraiment marré une bonne fois avec quelqu’un, on ne peut plus vraiment le détester. Le rire crée une complicité qui met tout le monde d’accord.
Face aux situations cocasses, insolites, improbables, on est tous morts de rire. Et quand ça fait flipper, on est tous morts de trouille. L’humour et la peur ont ça de commun qu’ils rassemblent autour d’une émotion. Les tensions sont mises de côté. Les gens se rendent compte qu’au-delà de leurs divergences, ils se ressemblent tous. Et l’identité commune est la clé de l’adhésion à un groupe.
Convaincu ? Alors go, c’est parti pour des cours de maquillage et de chorégraphie ! Rien de tel pour pouvoir infiltrer incognito un clan zombie.
Suivez le guide, celui qui vous expliquera comment bien réussir son meurtre ou son dressage de morts-vivants.
Apprenez à confectionner des pièges, des armes anti-zombies…
Et ne faites surtout pas l’impasse sur le légiste. Il vous donnera ses conclusions sur l’autopsie d’un zombie capturé, or rien n’est plus précieux :
Comme l’a si bien dit Sun Tzu (dans L’Art de la guerre): « connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux. »